IN MEMORIAM de Pilar Castañón y María Romero.

11 – IN MEMORIAM de Pilar Castañón y María Romero. Avda. Juan Carlos I (Bda. San Isidro).

IN MEMORIAM

M. FLUCHE C B1

Il s’agit d’une fresque murale intitulée In Memoriam réalisée et offerte par les artistes Pilar Castañón et María Romero Calderón en 2016, en hommage à tous les enfants qui sont morts en fuyant la guerre pour venir en Europe.

La scène se passe à l’extérieur, le jour, sur la plage.Les couleurs dominantes sont des couleurs froides qui transmettent la tristesse.

Au premier plan, au centre on voit un enfant qui se tient débout et qui est de dos, il semble dire au revoir.

Au second plan, il y a la mer et sur la mer à gauche, on aperçoit un voilier.

À arrière-plan, on voit un ciel nuageux.

L’enfant porte un t-shirt rouge avec un pantalon court bleu, il est pieds nus.

À mon avis, les artistes se sont inspirées sur la photo d’AylanKurdi, un petit enfant kurde de trois ans, retrouvé mort face contre terre sur une plage turque le 2 septembre 2015.

IN MEMORIAN

RAQUEL CÓRCOLES VALLEJO B2.1

Cette fresque de près de 100m2 est dédiée aux enfants réfugiés, comme un reflet de la situation migratoire que connaît l’Union européenne, si actuelle en cette période, avec la guerre en Ukraine.

L’œuvre nous montre au premier plan et dans la partie inférieure un enfant dos au public, debout pieds nus sur le sable de la plage le regard tourné vers la mer et disant au revoir de sa main droite.

La mise en valeur de la couleur rouge de son T-shirt, est sans aucun doute l’élément qui se démarque le plus puisque dans le reste de l’œuvre, les couleurs gris et bleu pastel clair prédominent.

Le fond, presque les 3/4 de la fresque, représente la mer et l’horizon, seulement coupé par deux voiliers au milieu de la peinture situés à chaque extrémité de la fresque.

Par rapport à la gamme des couleurs, elle inspire la tristesse et la mélancolie.

L’œuvre nous montre la nostalgie, du point de vue de son seul personnage et on pourrait presque dire que l’enfant pleure. Est-ce parce qu’il dit adieu à sa maison, à sa terre, pour trouver la sécurité dans une autre foyer?

C’est une œuvre émouvante qui vise à sensibiliser sur un problème qui est devenu une pandémie et tout cela à cause du mal et de la destruction humaine.

Le foyer représente ce qu’il y a de plus sacré pour une personne. Le détruire représente non seulement l’inhumanité et l’égoïsme, mais aussi le fait que ceux qui souffrent le plus sont les plus faibles et les plus innocents.

Pour finir, on pourrait ajouter que cet enfant a jeté à la mer une bouteille avec un message. Avec un message d’espérance. Je souhaite qu’il se réalise.